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Et après cette sortie un peu plus compliquée, la motivation était toujours là ?
L’avantage du vélo, c’est clairement le fait qu’il s’agisse d’un sport porté. Même quand tu galères, tu avances quand même. Après ces 180 km, je n’avais mal nulle part le lendemain. Bon, évidemment, le soir j’étais HS, d’autant plus que j’étais tombée… ça peut être traître des pédales auto*, quand on a pas l’habitude ! On m’avait conseillé de commencer par des cales VTT, plus faciles à déclipser. Ce jour là, on avait commencé par des routes tranquilles, où je n’avais pas eu besoin de poser le pied à terre… et puis, au bout de 13 km, on est arrivé à un carrefour. Et j’ai oublié qu’il fallait s’arrêter. Et je suis tombée… comme une crotte. J’avais toutes mes petites collations dans mon dos (banane, barre de céréales…). Evidemment, tout était écrasé. Et j’avais un beau bleu sur la main. Evidemment, il fallait continuer, on partait pour 180 km, je n’allais pas m’arrêter au kilomètre 13.
Bref, tu rentres le soir et tu es lessivée. Et puis tu rentres hyper fière de toi.
*une pédale automatique comprend une cale. Ce type de pédale permet de caler sa chaussure de vélo directement dans cette cale. Le pied et la pédale ne font plus qu’un, rendant ainsi le pédalage plus facile, enfin, moins difficile : au lieu de pousser uniquement, vous pouvez ainsi “tirer” vers le haut également. Un pied pousse, l’autre tire. Le pédalage devient plus efficace. Après, on ne vous cache pas que c’est une (petite) habitude à prendre.

